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En préparation pour la deuxième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, Xplore a une fois de plus examiné les 94 appels à l’action du rapport produit en 2015 par la Commission de vérité et réconciliation proposant des mesures pour remédier à l’héritage des pensionnats autochtones et faire progresser le processus de réconciliation entre les peuples autochtones et non autochtones au Canada.

L’appel 92, pour les entreprises canadiennes, vise à « donner aux cadres supérieurs et aux employés de l’information sur l’histoire des peuples autochtones ». À cet effet, nous avons instauré l’an dernier une formation sur l’histoire et la culture autochtone. De plus, notre équipe du Nouveau-Brunswick a pu rencontrer madame Patricia Bernard, chef de la Première nation Malécite du Madawaska afin d’établir un dialogue constructif sur l’histoire autochtone et la réconciliation. Plusieurs membres de notre personnel ont décidé d’aller plus loin, et avec notre appui, ont suivi des formations supplémentaires à ce sujet.

C’est ainsi que Johanne s’est inscrite à une formation spéciale donnée par l’Université des Premières nations du Canada. Elle nous a raconté son expérience.

La formation était offerte gratuitement pendant 1 an après la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

« J’ai tout terminé en une fin de semaine », a-t-elle expliqué.

La formation est maintenant offerte pour 231 $, ce qui lui semble très raisonnable.

Elle considère que nous avons tous le devoir de faire avancer la réconciliation avec les peuples autochtones.

« Chaque citoyen devrait se familiariser avec les sombres réalités de l’héritage colonial de notre pays. Les collectivités autochtones ont été brutalement touchées par le système des pensionnats, sur plusieurs générations. Nous devons lever le voile sur cette période trouble de notre histoire, reconnaitre les effets dévastateurs de ce système, et saisir toutes les occasions qui se présentent pour nous familiariser avec les valeurs et les traditions des cultures autochtones », a-t-elle ajouté.

Lorsqu’elle s’est inscrite, Johanne voulait approfondir ses connaissances sur ce sujet, et surtout comment elle pourrait contribuer à la réconciliation.

Elle juge que cette formation est un très bon complément à la formation donnée au personnel de Xplore, et s’inscrit directement dans les recommandations de l’appel à l’action 92.

« Son contenu est parfaitement aligné avec la formation de base que nous avons reçue, mais va beaucoup plus loin. Elle explore en détail la période avant la colonisation du Canada, la situation des peuples autochtones à ce moment-là, puis les nombreuses conséquences de la colonisation, l’histoire des traités avec les Première nations, les ravages de la Loi sur les Indiens et des pensionnats autochtones, et le choc générationnel qui perdure dans ces communautés », a-t-elle élaboré.

L’Université des Premières nations du Canada est une institution d’enseignement universitaire entièrement administrée par les Premières nations. Son campus est situé à Regina. La formation spéciale suivie par Johanne était offerte gratuitement pendant 1 an grâce à un partenariat avec plusieurs commanditaires. Mais même si la période d’inscription gratuite est maintenant terminée, il existe plusieurs autres formations qui sont toujours offertes gratuitement. Le gouvernement du Canada a ainsi créé un répertoire de ressources pour se renseigner sur les questions autochtones, notamment des ateliers, des formations, des baladodiffusions, des vidéos, et plus encore.

Selon Johanne : « Le bagage de connaissances que j’ai accumulé me permet de mieux comprendre le point de vue de chacune des parties. Le trajet vers la réconciliation ne suit pas un tracé évident, mais on peut faire avancer les choses en faisant notre part pour mieux connaitre cette page de notre histoire ».

Elle ajoute qu’elle a installé un écriteau pour cette cause sur sa pelouse depuis septembre, et elle prévoit porter un chandail orange demain pour souligner la deuxième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

« Je veux à la fois rendre hommage aux survivants des pensionnats autochtones et célébrer leur ténacité. Nous devons dresser un bilan de cette période tragique, mais aussi souligner nos efforts collectifs pour établir un climat de réconciliation entre nos peuples, selon Johanne. Demain, nous pouvons reconnaitre les erreurs de notre passé et démontrer que nous souhaitons tous contribuer à créer un avenir équitable pour notre pays. »

Nous vous invitons à visiter nos comptes Facebook, Instagram et Twitter pour vous joindre à notre conversation et nous présenter comment vous prévoyez souligner cette deuxième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.