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Xplornet est devenu Xplore en septembre 2022. Consultez cet article pour en savoir plus.

Pour proposer le nom d’un organisme de bienfaisance, les participants devaient présenter un court texte décrivant l’organisme, ses retombées au sein de la collectivité et la façon dont le prix lui serait utile.

Un panel choisissait les six gagnants. Félicitations aux organismes Wheatland Crisis Society, Portage Animal Welfare Society (PAWS), Echo Food Rescue, Airdrie 1st Club, Steinbach Family Resource Centre et Altona and Area Family Resource Centre.

Nous avons eu le plaisir de nous entretenir avec certains des organismes de bienfaisance gagnants afin de parler de l’incroyable travail qu’ils accomplissent au sein de leur collectivité.

Wheatland Crisis Society

Le refuge Wheatland Crisis Society est au service de personnes victimes de violence familiale dans le Centre-Sud de l’Alberta depuis 1993.

« Le refuge a été fondé par deux femmes de Strathmore qui avaient constaté la nécessité de fournir un lieu sûr aux personnes victimes de violence familiale », explique Natasha Frye, responsable de la collecte de fonds et des communications au refuge Wheatland Crisis Society.

L’établissement offre un refuge d’urgence de 21 jours pour tous, y compris les hommes, les femmes, les personnes non binaires et les personnes transgenres.

Durant le séjour de 21 jours, un travailleur social attitré fournit un soutien judiciaire, une aide pour demander des ordonnances de protection si nécessaire, ainsi qu’un soutien psychologique et une aide pour trouver un logement transitoire ou un logement permanent.

« La zone de service du refuge s’étend de Red Deer à Vulcan, ainsi que de Calgary à Brooks. Lorsque nous avons de la place pour héberger des personnes venant d’autres endroits, nous les accueillons », ajoute Natasha.

Natasha faisait auparavant la navette entre sa ferme située à l’extérieur de Strathmore et Calgary pour son travail. Elle a décidé de postuler au refuge Wheatland Crisis Society afin d’en faire plus pour la collectivité.

« Je travaille dans ma propre ville, avec des gens que je connais, avec mes voisins, et je redonne à la collectivité », explique-t-elle.

Natasha a entendu parler du concours Rural Connections parce qu’elle est cliente de Xplore.

« Je vous suis sur les réseaux sociaux et c’est là que j’ai vu le concours. Ce n’est pas moi qui ai proposé notre candidature, mais quelqu’un d’autre, donc c’est encore mieux », précise-t-elle.

Alors que Natasha se rendait au travail en voiture, la station de radio l’a appelée pour l’informer que le refuge Wheatland Crisis Society avait remporté le concours.

« C’était une belle surprise à laquelle je ne m’y attendais pas du tout. À mon arrivée au travail, j’ai informé tout le monde. Nous étions enchantés. Cela fait du bien de voir que les membres de la collectivité remarquent à quel point nous travaillons fort pour aider les gens de la collectivité », ajoute-t-elle.

Du 1er avril au 31 décembre, les programmes et les conseils du refuge ont aidé plus de 200 personnes, et le personnel a consacré 33 586 minutes à aider les gens sur la ligne d’écoute.

Natasha souligne l’utilité d’une somme supplémentaire de 1 000 $.

« Tout argent supplémentaire que nous recevons sert à offrir du réconfort et des soins. La plupart du temps, lorsque les gens fuient leur domicile, ils n’emportent presque rien avec eux. Alors nous leur fournissons tout ce dont ils ont besoin : pyjama, brosse à dents, dentifrice, couvertures, nourriture, vêtements d’hiver pour les enfants et fournitures scolaires. C’est à ça qu’a servi l’argent que nous avons gagné : il est allé directement au refuge et aux personnes que nous aidons », précise Natasha.

Selon elle, l’aide que le refuge apporte à la collectivité fait une énorme différence dans la vie des gens.

« Nous sommes réellement témoins du parcours de ces personnes , qui s’ouvrent et travaillent sur leurs projets. C’est incroyable d’assister à leur transformation », avoue Natasha.

La collecte de fonds annuelle du refuge Wheatland Crisis Society, qui se déroule à Strathmore, a lieu en mars. Joignez-vous à l’équipe du refuge à l’occasion de cette soirée de rires et de divertissement, et appuyez une grande cause!

Echo Food Rescue

La banque alimentaire Echo Food Rescue récupère les aliments excédentaires, mais encore comestibles, auprès de producteurs, de détaillants et de restaurateurs de la région pour les redistribuer gratuitement à la collectivité.

« Nous avons commencé avec 54 kg de nourriture et 36 personnes. À l’heure actuelle, nous récupérons en moyenne 680 kg de nourriture et nourrissons 250 foyers par semaine », souligne Jana Fafard, bénévole à la banque alimentaire Echo Food Rescue et vice-présidente de l’association Echo Lacombe.

Depuis juin, la banque alimentaire a récupéré plus de 18 600 kg de nourriture.

Cela comprend des fruits et des légumes abîmés ou imparfaits, comme des carottes tordues ainsi que des restes de restaurants et des produits arrivés à leur date limite de fraîcheur, mais qui sont encore comestibles.

Jana explique que beaucoup d’articles arrivés à leur date limite de fraîcheur sont encore bons, comme certains produits laitiers qui peuvent être consommés dans les deux semaines suivant cette date.

Au cours des trois derniers mois, la banque alimentaire a récupéré plus de 1 360 kg de carottes des producteurs locaux. Environ 40 % de la récolte de carottes de cette année a été jetée parce que les carottes étaient cassées ou imparfaites.

L’objectif de la banque alimentaire Echo Food Rescue est de réduire le gaspillage alimentaire afin de diminuer les GES.

« Beaucoup de gens ne réalisent pas que les déchets alimentaires doivent aller au compost plutôt qu’à la décharge. Lorsqu’ils se retrouvent à la décharge, ils libèrent des GES », explique Jana.

En plus de procurer de la nourriture aux membres de la collectivité qui en ont besoin, l’organisme fait des dons de nourriture à un programme régional d’apprentissage de la vie pour les jeunes, ainsi que pour la préparation d’un dîner communautaire hebdomadaire dans un établissement pour personnes âgées situé à proximité. L’organisme appuie également les écoles de la région en leur fournissant des collations, des déjeuners et des dîners.

« Au départ, nous ne savions pas jusqu’où nous pourrions aller. En quelque sorte, la banque alimentaire s’est bâtie au fil du temps. Nous avons la chance de pouvoir compter sur un appui communautaire incroyable, tant sur le plan des commanditaires que des bénévoles », insiste Jana.

C’est l’un des bénévoles qui a proposé notre nom pour le concours Rural Connections. Jana rappelle que le prix en argent sera d’une grande utilité.

« La somme de 1 000 $ permettra de faire rouler notre fourgon pendant quatre mois, et donc, d’accomplir des choses incroyables », lance Jana.

Portage Animal Welfare Society (PAWS)

La mission du refuge pour animaux Portage Animal Welfare Society (PAWS) est d’améliorer la qualité de vie des animaux errants ou des animaux de compagnie abandonnés.

« Notre objectif est de sauver les animaux de la fourrière dont on ne peut trouver leurs propriétaires. La plupart du temps, les chats que nous recueillons ne sont pas réclamés », explique Elaine Verwey, l’une des coordonnatrices du programme félin du refuge PAWS.

PAWS est un organisme de bienfaisance sans but lucratif entièrement géré par des bénévoles.

Comme vous pouvez l’imaginer, sa clientèle principale se compose de chats et de chiens. Les chats que nous sauvons résident au refuge jusqu’à leur adoption, et les chiens sont placés dans des foyers d’accueil.

Depuis sa création en 2005, PAWS est un organisme où tout le monde met la main à la pâte. Nous menions toutes nos activités sans bâtiment jusqu’en 2014, alors que le refuge a ouvert ses portes dans l’ancienne fourrière de la municipalité de Portage La Prairie.

« Le bâtiment est vieux, petit et il tombe en ruine, ce qui nous a incités à recueillir des fonds pour construire un nouveau bâtiment », indique Elaine.

Ce nouveau bâtiment est en cours de construction sur le terrain situé derrière le refuge actuel. Après environ deux ans et demi de travaux, il est presque prêt.

« Ce sera une grande amélioration pour les animaux et les bénévoles », lance Elaine.

Avant l’ouverture du refuge PAWS, le taux d’euthanasie était élevé.

De nos jours, le service de contrôle des animaux communique d’abord avec le refuge PAWS, ou, si ce dernier ne peut pas prendre en charge l’animal, cherche d’autres organismes. Les organismes comme PAWS sauvent littéralement des vies.

Remporter le concours Rural Connections est un événement important pour le refuge PAWS, qui dépend des dons.

C’est Kathi, une bénévole, qui a inscrit le refuge PAWS au concours. Lorsque la station de radio a appelé Kathi pour l’informer que le refuge avait remporté le concours, elle était aux anges.

« J’étais tellement excitée qu’on aurait pu croire que j’avais remporté 100 000 $ pour les animaux », s’exclame-t-elle.

Elaine a eu une réaction similaire.

« C’était une telle surprise, puis j’ai compris qu’il y avait un prix pour tout l’Ouest canadien. J’imagine qu’il y avait eu beaucoup de candidatures, c’est donc un véritable honneur d’avoir gagné. Le prix tombe à point puisque nous tentons de terminer la construction du bâtiment », indique Elaine.

En mai de l’année dernière, le refuge PAWS a lancé un programme de stérilisation à peu de frais, destiné aux résidents à faible revenu. Les chats sont opérés et vaccinés pour la modique somme de 75 $.

« Les soins vétérinaires représentent une fortune pour les personnes à faible revenu, mais leurs animaux ont besoin de soins », rappelle Elaine.

Étant donné que le refuge PAWS se trouve en région rurale, il y a plus d’animaux errants que de familles d’accueil. Comme beaucoup de collectivités au Manitoba, le refuge PAWS envoie des animaux dans d’autres provinces où il y a des gens prêts à les adopter, ou dans des refuges ayant plus d’espace pour héberger des animaux.

« Je viens justement d’envoyer un chat à Ottawa, car un refuge avait accepté de l’accueillir. Après, je vais sur leur page et je vois qui a adopté l’animal. C’est réconfortant de savoir que les animaux se retrouvent dans des foyers aimants et à l’abri du froid », précise Elaine.

Elaine réside à 6,5 km à l’est de Portage la Prairie, et elle est justement une cliente de Xplore!

« Les appels téléphoniques sont très rares, alors j’utilise Xplore pour communiquer avec les bénévoles et les membres du conseil d’administration, et pour publier des messages sur Facebook et sur notre site Web », ajoute-t-elle.

Elaine utilise Facebook et le site Web du refuge PAWS pour informer les gens que des animaux ont besoin d’un foyer. Elle a besoin d’Internet pour vérifier si des chats se retrouvent à la fourrière afin de les sauver.

« L’Internet m’est très utile. Nous sommes à la campagne. Nous utilisions d’abord un accès par ligne commutée, ce qui était horrible, puis nous avons obtenu une clé USB, ce qui n’était pas génial non plus. Finalement, Xplore est venu à notre rescousse. Je perdais constamment la connexion ou je n’arrivais pas à me connecter, mais grâce à Xplore, je n’ai plus aucun problème », explique Elaine.

Vous pouvez suivre le refuge PAWS sur Facebook pour voir les animaux en attente d’une adoption. Restez à l’affût pour connaître la date de leur prochaine journée portes ouvertes « adoptathon »!

Airdrie 1st Club

L’organisme Airdrie 1st Club existe depuis 1977. À l’origine, il s’agissait d’un club Lioness dont l’objectif était de recueillir des fonds pour la collectivité.

La banque alimentaire d’Airdrie, la bibliothèque publique, l’équipement des terrains de jeux des écoles, les centres pour personnes âgées et l’accueil de familles de réfugiés ne sont que quelques exemples des nombreuses causes qui profitent des incroyables efforts de collecte de fonds de l’organisme Airdrie 1st Club.

Le programme le plus populaire au sein de la collectivité est assurément le programme de paniers de Noël.

Au cours de ses 46 ans d’existence, le programme n’a cessé de prendre de l’ampleur. En 2022, il disposait d’un budget de 95 000 $ pour offrir des paniers comprenant des cartes-cadeaux d’épicerie, des jouets ainsi que des fruits et des légumes frais pour les Fêtes aux familles admissibles d’Airdrie et du comté de Rocky View.

« Ensemble, nous essayons d’atteindre le plus grand nombre de personnes possible. C’est assez émouvant pour nos membres », souligne Sharon, trésorière de l’organisme Airdrie 1st Club.

Les bénévoles qui rencontrent les participants entendent des récits touchants.

« Certains ont perdu leur emploi ou leur partenaire à cause de la maladie, d’autres fuient la violence familiale, d’autres encore sont des personnes âgées ou des jeunes qui n’arrivent pas à trouver un logement abordable », explique Sharon.

Cette année, l’organisme Airdrie 1st Club a préparé 370 paniers pour la collectivité. Grâce à la générosité de la collectivité, l’organisme reçoit beaucoup de dons de jouets à Noël, et une fois les paniers remplis, le reste est rangé dans le placard à jouets de la banque alimentaire.

« Sans le soutien de la collectivité d’Airdrie, notre programme n’aurait pas autant de succès. C’est grâce aux dons des gens que nous pouvons remplir ces paniers », rappelle Sharon.

Elle a proposé le nom de l’organisme Airdrie 1st Club pour le concours Rural Connections après avoir entendu parler du concours à la radio.

« Lorsque la station de radio a appelé, je me suis dit que c’était fantastique, car cela contribuera grandement à aider quelques familles cette année », explique-t-elle.

Sharon rappelle qu’avec la situation économique actuelle, le programme de paniers est vraiment nécessaire.

« Lorsque le coût de la vie augmente et que les revenus ne suivent pas, certaines personnes n’ont même pas de quoi payer l’épicerie et d’autres produits essentiels. Nous demandons toujours aux gens s’ils ont besoin de quelque chose en particulier. Une dame a déjà répondu du papier hygiénique. Imaginez devoir choisir entre la nourriture, le paiement d’une facture et du papier hygiénique ».

Une femme de la collectivité a reçu un panier après avoir fui une situation de violence familiale. « Elle a dit qu’une fois sortie de cette situation, elle a reçu un panier, qui l’a aidée à aller de l’avant. C’est la raison pour laquelle nous sommes là, pour aider les gens à faire le premier pas afin de se remettre sur pied », indique Sharon.

Helen, présidente de l’organisme Airdrie 1st Club, a également commenté les grands besoins de la collectivité et a exprimé sa joie d’avoir remporté le concours Rural Connections.

« Une somme de 1 000 $ nous permettra de remettre un panier de provisions à deux familles qui n’en auraient peut-être pas reçu un autrement ».

Steinbach Family Resource Centre

Fondé il y a 23 ans, le centre de ressources familiales Steinbach Family Resource Centre offre un soutien gratuit aux familles durant la grossesse et la période post-partum.

« Une fois que les familles entrent dans le système scolaire, elles profitent de plusieurs types de soutien, mais nous avons constaté un besoin accru dans le domaine de la petite enfance. Nous offrons des groupes de formation et de soutien aux familles, afin de les aider du début de la grossesse jusqu’à l’entrée de l’enfant à la maternelle », rappelle Jo-Anne Dalton, directrice générale du centre de ressources familiales de Steinbach.

Le centre propose plusieurs programmes : durant la grossesse, pour les bébés de 0 à 6 mois, pour les bébés de 6 à 18 mois, pour ceux de 18 à 36 mois ainsi que pour les enfants de 3 à 5 ans. Les programmes couvrent des sujets comme l’introduction aux aliments solides, l’alimentation pour les enfants difficiles, l’apprentissage de la propreté, les premiers pas, le développement moteur, la lecture, l’écriture, la numératie, etc. Ces programmes sont offerts toute l’année, toutes les semaines ou toutes les deux semaines.

Le centre dispose même d’une personne détenant un diplôme en diététique, qui aide les familles ayant des besoins nutritionnels complexes ou ayant des maladies ou des troubles liés à l’alimentation.

« Nous aidons les familles à surmonter les obstacles et à composer avec les problèmes, afin d’amener les bébés à établir une relation saine avec la nourriture », affirme Jo-Anne.

Nous proposons des rencontres s’échelonnant sur 5 à 6 semaines au sein de groupes spécialisés visant précisément à composer avec certaines situations ou à atteindre certains résultats. Le groupe post-partum, par exemple, s’adresse aux parents de bébés de six mois ou moins. Dans ce groupe, les parents ont l’occasion de discuter de leurs difficultés, de la gestion de leurs attentes et de leurs expériences personnelles.

« Échanger avec d’autres personnes est l’un des principaux moyens de prévenir la dépression post-partum », souligne Jo-Anne.

S’adressant aux familles ayant des enfants de moins de cinq ans, le groupe parental Nobody’s Perfect (personne n’est parfait) constitue un autre moyen de renforcer les relations entre les nouveaux parents.

Ce sont les familles qui choisissent tous les sujets, ce qui permet aux animateurs de parler de problèmes que vivent les participants. Les sujets comprennent notamment la santé mentale à la suite de la COVID-19, les difficultés sociales et économiques, la monoparentalité, le partage des responsabilités parentales, les familles recomposées et la violence familiale.

« Ce sont tous des défis que les familles essaient de surmonter afin de créer un milieu sain pour leurs enfants », explique Jo-Anne.

En été, le centre propose également des activités amusantes pour les enfants d’âge scolaire, comme les programmes « Cuisiniers en herbe » et « Jardiniers en herbe ».

Le centre accueille tout le monde, mais une grande partie de sa clientèle se compose de familles à faible revenu. Dans cette optique, le centre donne également des produits à ces familles.

« Les femmes enceintes ou qui allaitent peuvent se procurer du lait et des œufs. Nous disposons à l’occasion de vêtements pour les enfants de 5 ans ou moins et d’articles à donner comme des couches et des lingettes », indique Jo-Anne.

En plus de mettre des fruits et des légumes ainsi que d’autres denrées à la disposition des familles, chaque été, l’organisme recueille des dons de fournitures scolaires qui, cette année, ont permis de remplir le sac à dos de 250 enfants.

Bien que ces ressources sont inestimables pour les familles qui fréquentent le centre, Jo-Anne note également l’importance des relations qui s’y nouent.

« Dans la collectivité, les gens surmontent les difficultés en entretenant des relations avec d’autres personnes. Un bon nombre de familles proviennent de milieux ruraux ou à faible revenu. Ils n’ont donc pas l’occasion de sortir et de rencontrer d’autres parents, notamment parce que beaucoup d’activités sont payantes », précise-t-elle.

En tant qu’experte de la petite enfance, Jo-Anne répond souvent à des questions posées à la volée pour la station de radio locale. Un vendredi, pendant qu’elle se préparait à ses rencontres de la journée, elle reçoit un appel surprise.

Répondant à l’appel, elle lance à son interlocutrice : « Je n’ai pas beaucoup d’attention aujourd’hui, alors j’espère que ce ne sera pas une question difficile. » En riant, son interlocutrice lui a plutôt annoncé qu’elle avait de très bonnes nouvelles, c’est-à-dire que son organisme avait remporté le concours. « C’était une très belle surprise », raconte-t-elle.

La mise en nomination vient d’une des familles qui a fréquenté le centre depuis le début de la grossesse jusqu’à l’entrée de leur enfant à la maternelle.

Comme le confie Jo-Anne, « Nous ne savons jamais vraiment d’où proviendra l’argent, et cela va nous soulager un peu. Le simple fait de savoir que ce que nous faisons dans la collectivité est remarqué signifie beaucoup pour nous. »

À la mi-décembre 2022, le centre de ressources familiales de Steinbach avait apporté son soutien à 519 familles composées chacune d’environ 1 à 9 enfants.